Le phénomène escape games

Les escapes games ! Un concept est tout jeune et s’est vite implanté en France, où les salles ont fleuri à Paris et s’ouvrent en province ce printemps. Comme son nom l’indique, « l’escape game » est un jeu d’aventure où il faut parvenir à s’échapper d’une pièce, en un temps donné le plus souvent assez court.

Et pas question de s’inventer tout un monde autour d’un jeu de plateau : là, c’est pour de vrai. Par groupes de 3 à 10 amis selon les jeux (15 à 30 € par personne), les joueurs sont enfermés dans une pièce mystérieuse, au décor fourni, dont ils doivent percer le secret en débusquant assez d’indices pour s’en échapper.

Le principe de base des escape games

Les “Escape Games” sont des jeux d’évasion grandeur nature. Les participants sont enfermés dans une pièce. Le but est de résoudre des énigmes pour s’échapper.

Ces jeux développent la réflexion et l’esprit d’équipe. Ils sont idéaux pour des sorties entre amis ou des activités de team building.

Seule certitude : il faut sortir

Certaines salles n’ont pas de nom, les joueurs n’ont aucune idée de l’endroit dans lequel ils mettent les pieds, tout juste aiguillés par une indication sur l’époque et le lieu où se déroule leur quête (voire aucune indication, comme chez B.r.a.i.n, à Rennes).

La seule certitude, c’est qu’il faut sortir de la pièce. Lâchés à l’intérieur, ils ont ensuite entre 45 minutes et une heure pour comprendre leur environnement et ce qu’on attend d’eux. Fouiller les cachots de la Bastille au milieu du XVIIe siècle, trouver une éventuelle porte dérobée, activer des mécanismes secrets, une vraie aventure qui demande à tout le groupe de s’activer ensemble.

Ambiances médiévales, futuristes, exotiques

D’autres jeux donnent au contraire une mission bien précise à accomplir en un temps aussi serré, mais sans savoir par quels moyens. Comme trouver un antidote à un virus qui devrait commencer à ravager l’humanité au bout du temps imparti (Team Break, à Paris), trouver une bombe et la désactiver ou libérer des esprits prisonniers d’un manoir hanté, démasquer (et fuir) le meurtrier d’une danseuse de cabaret (Casse-Tête bordelais, qui ouvre en avril).

La bande-son, le décor, les ambiances tantôt médiévales, tantôt futuristes ou exotiques (comme le jeu Very Bad Trip, de la boîte Marseillaise Time Out, censé se passer à Phuket, en Thaïlande) plongent les joueurs dans un univers parfois spectaculaire.

L’expérience immersive des escape games

Certaines sociétés, comme 60 escape, à Paris, ont même ouvert des salles bardées d’astuces technologiques, avec talkie-walkie ou Oculus Rift (masque de réalité virtuelle) qui augmentent l’expérience immersive.
L’équipe, plongée dans une ambiance prenante, perd souvent du temps à comprendre ce qu’elle fait là. Aussi, il reste assez rare que le groupe parvienne à s’évader de la pièce, tant l’univers est déconcertant.

Les clés de la réussite dans un escape game

Communiquez efficacement avec votre équipe.
Partagez les indices trouvés rapidement.
Répartissez les tâches entre les membres.
Pensez de manière créative et logique.
Restez calme et gérez votre temps.
N’hésitez pas à demander des indices si besoin.
Collaborez et valorisez les compétences de chacun.
Faites preuve de persévérance face aux défis.
Soyez attentifs aux détails et à l’environnement.
Amusez-vous et profitez de l’expérience.

Conclusion

L’expérience d’Escape Games mérite d’être vécue, indépendamment du résultat. Les équipes frustrées sont souvent motivées à retenter leur chance.

Ainsi, elles cherchent à relever le défi et trouver la solution. Les créateurs d’Escape Games saisissent cette opportunité pour modifier les scénarios.

En renouvelant l’intrigue, ils préservent le mystère et l’attrait des jeux. Cela encourage les joueurs à revenir et à vivre de nouvelles aventures palpitantes.